Parce que ce n'est jamais de trop!
Peu nombreux seront les amateurs de rhum qui vous diront que les rhums Abuelo sont de trop… Je dirai plutôt qu’un peu d’Abuelo n’est jamais de trop. Surtout, quand il est fini en fûts de Cognac.
Les rhums de la marque Abuelo sont produits par le producteur et embouteiller panaméen « Valera Hermanos ». Réputés pour leur douceur typique d’un « ron », ces rhums de mélasse sont très faciles à boire et conviennent généralement à un public assez large.
Il y a de ça deux ans, la société étoffe sa gamme avec une « Finish Collection », une collection de trois références vieillit en fût de bourbon pendant 15 ans avant de subir des finitions de Porto, Sherry ou encore de Cognac. C’est d’ailleurs sur ce dernier que nous allons nous attarder aujourd’hui…
La Cuvée si joliment intitulée « Napoléon » (pour le côté français) est donc un rhum de mélasse doux et onctueux qu’on a fait vieillir en fût de bourbon pendant 15 ans avant de le transvaser dans des fûts de Cognac pour une période supplémentaire un peu plus courte et lui rapporter d’autres arômes plus secs et fruités.
Au nez, nous avons un rhum rond et sirupeux aux arômes de figue et de noisette torréfiée et au doux parfum de cannelle alors qu’en bouche, on arrive sur des arômes plus doux, de raisins secs et de caramel avant d’avancer sur des notes de café! Et parce que ce n’est jamais de trop, on détient ici une finale légère au goût de sirop de sucre et de noix de muscade. Un dessert dans notre verre…
Si on à l’occasion de vous en offrir un verre, il ne sera « Never too much », comme le titre que j’associerai à cette cuvée.
Le titre « Never too much » de l’auteur, compositeur et interprète Luther Vandross sort en 1981 et signe le 3e opus de l’artiste. Ce chanteur né en 1951 gagne 8 Grammy Awards durant tout le long de sa carrière, donc 4 de « meilleur chanteur R&B ».
C’est d’ailleurs en partie grâce à lui et ce titre que le R&B et la Pop nouent des liens dans les années 80 avant de signer leurs années d’or dans les années 90 grâce à d’autres artistes s’inspirant largement de Luther ou d’autres artistes soul comme les Isley Brothers par exemple.
Dans sa chanson, il déclare sa flamme à une femme en lui disant que son amour n’est jamais de trop, un peu comme notre Abuelo scintillant au fond de notre verre et auquel ce titre donne une touche de glamour.
Une combinaison tout en douceur dédiée à Thia, une grande amatrice de l’un comme de l’autre.
Benoit B